Sécurité industrielle et vidéosurveillance
La vidéosurveillance permet de visualiser les intrusions et les dégradations occasionnées par des personnes malveillantes. L’enregistrement des vidéos ne constitue pas de preuve auprès des tribunaux, mais établit des indices permettant de faire avancer les enquêtes ou d’établir les points sur lesquels il est nécessaire d’agir.
La CNIL autorise les caméras de surveillance à filmer certaines zones sensibles, notamment celles où les produits et biens de valeur sont entreposés. Elle précise que « Les dispositifs de vidéosurveillance à l'intérieur des entreprises sont légitimes pour assurer la sécurité des biens et des personnes » mais « ne peuvent pas conduire à placer les employés sous surveillance constante et permanente ».
La vidéosurveillance permet également d’augmenter les points d'observation d’un processus qui peut être contrôlé du début à la fin à partir d’un seul point.
La vidéosurveillance et la loi
La vidéosurveillance est encadrée par plusieurs règlements : la surveillance réalisée pourrait nuire aux libertés individuelles.
Les commerces, magasins, et plus généralement les lieux ouverts au public doivent en faire la demande en Préfecture. Le public fréquentant ces espaces doit être informé de la présence des caméras, tout comme le personnel.
Les lieux privés comme les sites industriels, les entreprises relèvent sur ce point de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). L'article L1121-1 du Code du travail précise que la vidéosurveillance des collaborateurs doit être proportionnée aux besoins.
En entreprise, la vidéosurveillance doit veiller à la sécurité des biens et des personnes. Elle ne peut pas être utilisée pour la surveillance des personnes au travail.
Certains commerces ont l'obligation d'installer un système de vidéosurveillance. Il s’agit des magasins dont la surface excède les 3000 m² et les bijouteries dont le stock excède la valeur de 106.700 euros.